Du tabac à l’alcool… Dry January – Le défi de janvier

Une addiction peut en cacher une autre…

   Je ne fume plus et j’en ai fait une priorité. Bien que je ne sois pas touché personnellement par l’alcoolodépendance, j’en connais les conséquences et je me dois aussi d’être acteur de sa prise en charge.

La consommation d’alcool est en lien avec 40000 décès/an. Il est évident que cette causalité doit être prise en compte par tout citoyen mais aussi par les pouvoirs publics. Cependant, ils ont préféré s’enivrer des mirages des alcooliers… L’opération « Le mois sans alcool », initialement prévue par Santé Publique France, est annulée.

Qu’à cela ne tienne, les associations d’entraide alcool, les professionnels de la prise en charge des addictions…se sont unis, et ont lancé, sans l’aide de l’État, le « Dry January – Le défi de janvier », en partenariat avec Alcool Change UK (à l’origine du Dry January depuis 2013).

Un défi, une défiance, un pari sur l’avenir…

   Il s’agit de se confronter à sa propre consommation d’alcool afin d’en mesurer la dépendance et de prendre conscience des impacts de cette alcoolisation. Faire cette pause, c’est aussi entrevoir les bénéfices de l’abstinence ou tout au moins d’une consommation maitrisée : sommeil amélioré, énergie retrouvée, perte de poids…

Vous serez aidés par les acteurs de l’addictologie, notamment France Patient Expert Addictions, et par tous les supports numériques mis à disposition par le collectif Dry January, sur leur site, sur Facebook, sur Instagram et sur Twitter.

dry-january-le-defi-de-janvier
©Dry january – Le défi de janvier
Pour un accès direct à la page Facebook, cliquer sur l’image.

Tabac et alcool, même constats, même combat.

   À l’instar du lobby des cigarettiers, les alcooliers défendent aussi leur gagne-pain, au détriment des gens qui perdent leur vie en consommant leurs produits.

Vous allez objecter en disant que personne n’est obligé de boire et fumer. Et tant que ça reste un plaisir occasionnel comme un bon café ou un carré de chocolat… Certes, user mais ne pas abuser, c’est une belle formule mais user, c’est déjà trop quand il s’agit de tabac et d’alcool. En effet, on sait que fumer même 1 cigarette/jour est préjudiciable à la santé ; quant à l’alcool, le Syndrome d’Alcoolisation Fœtale, par exemple, n’est pas une vue de l’esprit… De plus, nous ne sommes pas tous égaux devant la dépendance : elle conduit très souvent à l’addiction. Celle-ci détruit des vies.

Nous avons été formatés par l’éducation, le prétexte de la culture (le vin, c’est la France)…et soumis à l’argument économique des producteurs. Quid de l’implication de l’alcool dans les accidents de la route, dans les violences conjugales ? Il est temps de changer de paradigme. Et le « Dry January – le défi de janvier » est un premier pas.

Bon défi de janvier !

Chriss Brl

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.